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  • Des policiers s’inquiètent des effets des gaz lacrymogènes sur la santé

    Largement utilisé dans le maintien de l’ordre en France, le gaz n’est pas un produit anodin pour la santé même si des études à long terme manquent encore pour connaître avec précisions les risques. Des policiers eux-mêmes s’en inquiètent désormais.

    «Allez voir un jour ce qu’il y a dans les gaz lacrymogènes, c’est pas rigolo.» Dans la bouche d’un policier, cette phrase interpelle. Interrogé au départ pour un autre sujet, Guillaume Groult, secrétaire national adjoint du Syndicat national indépendant des personnels administratifs, techniques et scientifiques (Snipat) – également titulaire de deux masters en virologie fondamentale et en recherche et développement en biotechnologie – en rajoute une couche : «Techniquement, respirer du gaz lacrymogène, c’est ni plus ni moins que de l’empoisonnement. En tout cas si la quantité devient importante. Ce n’est pas le fait de respirer un jour du gaz lacrymogène à un endroit, c’est la répétition et la masse.»

    Parmi les différents écrits alertant sur les risques pour la santé de cette arme indiscriminante interdite en temps de guerre, les Nations unies évoquaient dans un rapport en 2020, en cas d’exposition forte, des risques de «nécroses des tissus respiratoires et du système digestif, d’œdèmes pulmonaires et d’hémorragie interne», précisant que «les expositions répétées devaient être évitées». Dans les faits, les effets du «CS» (nom scientifique du gaz lacrymogèn

     
     
    source https://www.liberation.fr/societe/police-justice/des-policiers-sinquietent-des-effets-des-gaz-lacrymogenes-sur-la-sante-20230428_ZE5GU737PZC33LJD5PANAB2KL4/

     

     
     
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  • Association de la Libre Pensée attaque l'archange saint michel avec marlène schiappa

    Association de la Libre Pensée : Mais qui sont donc ces bouffeurs de curés ?

    Laïcité. La Fédération nationale de la libre pensée vient encore de gagner sa bataille contre une croix. Qui se cache derrière cette association qui pourchasse avec acharnement tout symbole catholique en France ?

    Photo © MAXPPP
    Photo © MAXPPP

    À Ploërmel, encore une fois, c’est leur « victoire éclatante ». Chaque fois qu’une croix, une crèche ou une Sainte Vierge fleurit dans l’espace public “neutralisé” depuis 1905, la même association fait parler d’elle : la Fédération nationale de la libre pensée (FNLP). Attribués à Victor Hugo, les mots “libre pensée” désignent à l’origine une idée et un mode d’action qui se réfèrent uniquement à la logique et la raison, mais ils sont devenus aujourd’hui la bannière des rares Français qui s’offusquent encore de la fraîche installation d’une croix dans un département qui compte des milliers de calvaires. Rares, mais déterminés.

    Difficile de différencier la défense de la laïcité de la haine antireligieuse

    Les éprouvantes vidéos des congrès organisés par ces militants laissent deviner un enthousiasme modéré pour leur combat dans la population française (les rangs sont clairsemés) et présagent d’un avenir incertain pour celui-ci, tant les têtes blondes ont sévèrement blanchi. On y trouve malgré tout du beau monde : Planning familial, Grand Orient de France, CGT, associations de professeurs, Ligue des droits de l’homme et, en septembre dernier, devant l’Association internationale de la libre pensée, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes. L’actualité récente montre même qu’ils ont le Conseil d’État de leur côté, ce qui n’est pas rien.

     

    « Extrémistes », « radicaux », « laïcards forcenés », « intégristes de la laïcité »… Leurs détracteurs n’ont pas de mots assez durs pour les définir. À l’instar des hommes politiques de toutes les droites confondues — une fois n’est pas coutume —, Nadine Morano s’est indignée de ce retrait d’une croix surplombant la statue de Jean-Paul II, s’interrogeant sur les « véritables motivations » de l’association plaignante.

    Sur le papier, il n’y a qu’une motivation à de telles actions : la défense de la laïcité. Foutaises pour ses adversaires, parmi lesquels Robert Ménard, lui aussi confronté à l’association dans l’affaire des crèches de Noël : « Ils ne se battent pas pour la laïcité, ils mènent un combat politique. » « Un combat anticatholique », précise même Jean Sevillia, l’auteur d’un ouvrage intitulé Quand les catholiques étaient hors la loi (Perrin), qui retrace les affres subies par l’Église catholique en France dans les années qui ont précédé l’adoption de la loi de 1905. À la lecture de leurs statuts et des communiqués qu’ils publient pour commenter l’actualité, il est en effet difficile de différencier la défense de la laïcité de la haine antireligieuse.

    Jaurès craignait que tout cela finisse en « libre pensée de ruisseau ». S’il savait…

    Celui qui adhère à la libre pensée doit par exemple s’engager à ne jamais pratiquer aucun « acte religieux » ni pour lui ni pour ses enfants. Quel rapport entre la pratique personnelle et l’absence de religion d’État ? Le glissement de la laïcité au laïcisme n’est pas nouveau. Jean Jaurès lui-même — pourtant salué par la libre pensée comme l’un des « très très grands représentants » de sa cause — l’avait appris à ses dépens en se rendant à la première communion de sa fille. Insulté par ses camarades de lutte qui lui reprochaient de « faire bouffer le bon Dieu à [sa] demoiselle », il avait tenté d’expliquer la différence entre la laïcité et la vie spirituelle des personnes, en vain. Lui-même craignait que tout cela finisse en « libre pensée de ruisseau ». S’il savait…

    Haro sur les cathos, donc, ou, traduit dans leur jargon, « à bas la calotte », slogan un tantinet vieillot de l’association déterminée. Jean Sevillia juge absurde ce discours qui prête à l’Église catholique une quelconque influence politique dans le pays : « Qu’on me donne une seule loi votée ces vingt dernières années qui respecte les préceptes de l’Église. » Et pourtant. Persuadée du contraire, la libre pensée rejoue l’affrontement révolutionnaire jusqu’à la nausée, quitte à brandir un épouvantail « clérical » menaçant à la moindre occasion.

    Et elle va loin. Très loin. Ainsi les « actuels édiles de Ploërmel [sont] nourris à la mamelle de la secte romaine » et « l’Union européenne n’est que l’Europe vaticane ». On se demande s’il faut rire mais la libre pensée est formelle, dans un communiqué rédigé à l’occasion de la réception du prix Charlemagne par le pape François : « Quand le chien est perdu, il retourne toujours à la niche. L’Union européenne retourne donc vers celui qui l’a créée : le Vatican. » Et à part ça, « la France n’a pas de racines chrétiennes ». On apprend également qu’il « est sans doute difficile de voir dans l’histoire un ministre aussi servile envers l’Église catholique » que… Bernard Cazeneuve (!) quand Nicolas Sarkozy n’est qu’un « clérical jésuite » qui « s’abreuve d’eau bénite » et que l’on trouve « toujours en train de faire des signes de croix chrétienne compulsifs au Latran ou ailleurs ».

    Complaisance coupable avec l’islam

    Leur credo — qu’ils nous pardonnent les références “calotines” de la langue française — est finalement résumé en une phrase : « La Révolution n’a pas puisé son message et son action dans les Évangiles et dans l’Église catholique, mais contre. » Il faut donc continuer à s’y opposer frontalement depuis que la France est devenue, la formule est d’une originalité toute catholique, « la fille aînée de la Révolution ». Dans ses statuts, la libre pensée assume (ou démontre malgré elle) sa détestation des religions, qu’elle « regarde […] comme les pires obstacles à l’émancipation de la pensée ; elle les juge erronées dans leurs principes et néfastes dans leur action. Elle leur reproche de diviser les hommes et de les détourner de leurs buts terrestres en développant dans leur esprit la superstition et la peur de l’au-delà, de dégénérer en cléricalisme, fanatisme, impérialisme et mercantilisme, d’aider les puissances de réaction à maintenir les masses dans l’ignorance et la servitude. Dans leur prétendue adaptation aux idées de liberté, de progrès, de science, de justice sociale et de paix, la libre pensée dénonce une nouvelle tentative, aussi perfide qu’habile, pour rétablir leur domination sur les esprits ».

    On pourrait leur pardonner d’être des bouffeurs de curés. Après tout, ils font aussi partie de la culture française. Mais il faudrait pour cela qu’ils aient au moins le mérite de la cohérence. Ils parlent « des religions » ? L’une d’entre elles, pourtant de plus en plus visible dans l’espace public français, bénéficie d’une incroyable bienveillance. L’islam, évidemment.

    Citons-les. Le 28 août 2017, la suppression des repas de substitution dans les cantines scolaires de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire) est invalidée par le tribunal administratif de Dijon. Loin de trouver insupportable cette revendication religieuse dans l’espace public, la libre pensée va jusqu’à « se félicite[r] » de la décision et ajoute ce commentaire toujours aussi modéré — à l’égard de ceux qui la contestent : « Chassez le naturel, il revient au galop… Chassez le doriotiste, il revient avec son uniforme vert-de-gris… »

    La libre pensée va même jusqu’à parler de « charia catholique »

    Dans le monde merveilleux des libres penseurs, l’islam permet de mettre en lumière l’obscurantisme catholique. Quand Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris, rappelle qu’il est partisan d’un islam en France et non d’un islam de France, que l’islam doit être facteur de paix, que les femmes sont les égales des hommes et qu’elles peuvent user de la contraception, il n’est pas question de « prétendue adaptation aux idées de liberté et de progrès », encore moins de « tentative perfide » de dominer les esprits. La libre pensée, même pas effleurée par l’idée que la réalité du monde musulman appelle à relativiser cette déclaration, s’empresse de commenter : « La pierre lancée par la Grande Mosquée de Paris va ramener le catholicisme à l’époque du Moyen Âge. Il faut dire qu’il ne l’a jamais vraiment quitté. [Ses] partisans vont prendre un sacré coup de vieux. […] Cela ne va pas dans le sens de la pensée unique distillée tous les jours par les thuriféraires de l’Occident chrétien. » Pensée unique en Occident chrétien ? N’oubliez pas que, pour nos laïcistes acharnés, les médias comme les politiques sont majoritairement « cléricaux » et « soumis à la secte romaine ».

    Assez peu soucieuse du ridicule, la libre pensée va même jusqu’à parler de « charia catholique ». Laissons la députée (LR) Valérie Boyer leur répondre : « La libre pensée n’existe que dans des pays aux racines chrétiennes. C’est parce qu’à la demande de Jésus, les chrétiens distinguent ce qui est à Dieu et ce qui est à César. En ce sens, le catholicisme n’est pas une religion totalitaire : c’est bien ce qui permet à ces gens de s’exprimer. » On dirait une victoire par K.-O. sur le fond… Mais sur la forme, dossier après dossier, croix après croix, la justice française montre qu’elle a succombé à la relecture radicale de la loi de 1905 prônée par les militants antichrétiens.

    source https://www.valeursactuelles.com/societe/association-de-la-libre-pensee-mais-qui-sont-donc-ces-bouffeurs-de-cures

     

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  • sphère du diable Marlène Schiappa la sorciere luciférienne

    Marlène Schiappa et la sphère du diable : quand la Bibliothèque nationale mutile une image médiévale pour en effacer le Christ

    Qu’une secrétaire d’État peu instruite des choses de la science se trompe sur Galilée est une chose. Qu’une institution comme la Bibliothèque nationale bricole une image parce que le Christ s’y trouve en est une autre, aussi consternante que révélatrice, explique le philosophe et mathématicien Olivier Rey.

    Marlène Schiappa. Photo © Martin BUREAU / AFP
    Marlène Schiappa. Photo © Martin BUREAU / AFP

    En janvier dernier Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a participé sur la chaîne de télévision C8 à l’émission Balance ton post !, animée par Cyril Hanouna, afin d’y faire la promotion du « Grand débat national » initié par le président. À celles-et-ceux qui jugeaient peu digne de la fonction ministérielle de se produire dans une émission aussi merdique (qualificatif peu élégant mais approprié), Madame Schiappa a rétorqué en prenant la pose du génie incompris et persécuté : « Ce n’est pas parce que la majorité des personnes pensent que c’est une mauvaise idée, que ça l’est. Je vous rappelle que Galilée était tout seul face à la majorité pour dire que la Terre était ronde et qu’elle tournait. »

    Il est dommage que l’emploi du temps chargé de Madame Schiappa, occupée tous les jours que Dieu fait à égaliser les conditions et à traquer les discriminations, l’ait probablement empêchée de se rendre à la très belle exposition « Le monde en sphères » organisée récemment par la Bibliothèque nationale (du 16 avril au 21 juillet). Elle aurait pu constater, de visu, que Galilée n’était pas dans le cas d’apprendre à une humanité médusée que la terre était ronde, pour la bonne raison que les gens instruits le savaient depuis déjà deux millénaires.

     

    Pour Montaigne, le système de Copernic était une folie 

    Parmi les plus belles pièces de cette exposition, figurent de nombreux globes terrestres et célestes, des sphères armillaires et de magnifiques enluminures médiévales. Dans le système de Ptolémée – du nom de l’astronome grec qui, au IIe siècle de notre ère, synthétisa les connaissances de l’Antiquité en la matière –, la terre est tout ce qu’il y a de plus ronde, et occupe le centre du cosmos. Au-dessus d’elle s’étagent les sphères de la lune, du soleil, des différentes planètes et des étoiles. À partir du XIXe siècle, un discours s’est répandu selon lequel les oppositions que suscita le système héliocentrique, proposé au XVIe siècle par Copernic, étaient un effet de la vanité des hommes, horriblement vexés à l’idée de ne plus se trouver au centre du monde. Méprise totale : dans l’ancienne distribution cosmique, le centre n’était pas le lieu le plus glorieux, mais le plus vil. Le philosophe Rémi Brague le rappelle fort bien dans « Le géocentrisme comme humiliation de l’homme » (Au moyen du Moyen Âge, Flammarion, coll. « Champs essais », 2008). Dès lors, le système de Copernic, loin d’être reçu comme une humiliation pour l’homme, apparut au contraire, à beaucoup, comme le produit d’un orgueil insensé : voilà que l’homme se plaçait au-dessus du soleil, se projetait dans les cieux ! Montaigne, qui ne passe pas pour un esprit obtus et arriéré, considérait le système de Copernic comme une folie :

    « La présomption est notre maladie naturelle et originelle. La plus calamiteuse et frêle de toutes les créatures, c’est l’homme, et quant et quant [i.e. en même temps] la plus orgueilleuse. Elle se sent et se voit logée ici, parmi la bourbe et la fiente du monde, attachée et clouée à la pire, plus morte et croupie partie de l’univers, au dernier étage du logis et le plus éloigné de la voûte céleste, avec les animaux de la pire condition des trois [i.e. terrestre, aquatique et aérienne] ; et se va plantant par imagination au-dessus du cercle de la lune et ramenant le ciel sous ses pieds ». [Essais, livre II, chapitre XII, « Apologie de Raimond Sebond »]

    Au demeurant, si être au centre du cosmos avait été, pour la terre et les hommes qui la peuplaient, une gloire, cette gloire aurait dû encore augmenter au fur et à mesure qu’on s’approchait du centre de la terre elle-même. Or, sous la terre ne se trouvait pas le paradis, mais l’enfer. À l’extrême centre du monde : Satan. Une enluminure du XIIIe siècle, empruntée à un livre de Gossuin (ou Gautier) de Metz intitulé L’Image du monde, en offre une illustration spectaculaire. Au centre, la gueule du diable avale les damnés. Autour, viennent les quatre éléments qui constituent le monde terrestre – la terre (beige), l’eau (vert), l’air (bleu), le feu (orange) –, les orbes célestes (lune, soleil, planètes, étoiles), le séjour des anges, le tout coiffé par la figure du Christ.

    Gossuin de Metz, L'Image du monde

    Cette image a exposé les responsables de Chroniques, le magazine de la Bibliothèque nationale, dont le numéro avril-juillet met l’exposition « Le monde en sphères » en vedette, à un dilemme. D’un côté, l’image semblait trop belle pour ne pas être reproduite. D’un autre côté, un monde surmonté par la figure du Christ… il ne fallait pas y songer. Une solution fut trouvée : accorder à l’image une pleine page, en quatrième de couverture, mais la décaler vers le haut, afin de faire disparaître l’élément gênant. Il suffisait d’y penser ! Forclusion du Christ (qui pourtant donnait tout son sens à l’image à l’époque où elle fut réalisée). 

    Chroniques.

    Un tel procédé de falsification (il n’est nullement signalé, dans la légende, que l’enluminure présentée n’est pas complète), lamentable en toute circonstance, l’est particulièrement de la part d’une institution comme la Bibliothèque nationale qui, par essence, devrait respecter les sources au lieu de les bricoler pour complaire à l’esprit des temps. Cela étant, il faut reconnaître aux éditeurs du magazine un mérite : en dénaturant de la sorte l’image médiévale, ils ont réussi à donner une image assez fidèle du monde contemporain. L’ange déchu et dévorateur est toujours là, et ce qui permettrait d’échapper à sa voracité est oublié. 

    source https://www.valeursactuelles.com/societe/marlene-schiappa-et-la-sphere-du-diable-quand-la-bibliotheque-nationale-mutile-une-image-medievale-pour-en-effacer-le-christ

     

     

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  • Toulouse : Un incendie dans un grand squat du Mirail fait 37 blessés légers, un suspect interpellé

    37 personnes ont été légèrement blessées dans l’incendie qui s’est déclaré ce matin dans l’un des plus grands squats de Toulouse. Une cinquantaine de pompiers étaient sur place

    C’est l’un des plus grands squats de Toulouse, ouvert juste après l’incendie du squat de l’avenue de Muret, en 2020. Un immense feu s’est déclenché vers 6 heures ce vendredi matin dans un immeuble du Mirail qui accueillait de nombreuses personnes sans logement. Le sinistre, qui a mobilisé 90 soldats du feu, a été maîtrisé puis éteint peu avant 10 heures.

    Le bilan est de 95 personnes impliquées, parmi lesquelles 37 blessés légers ont été pris en charge. Ces derniers ont été évacués « en urgence relative » vers différents établissements hospitaliers de l’agglomération.

    Un suspect en garde à vue

    Aux alentours de 10 heures, d’autres impliqués étaient en cours de transfert par bus vers le gymnase voisin de la Cépière, à la demande de la mairie de Toulouse. Un suspect soupçonné d’avoir mis le feu au bâtiment a été interpellé et place en garde à vue. Pour le procureur de la République de Toulouse, Samuel Vuelta-Simon, « on a échappé au pire, heureusement il n’y a pas de morts ».

     

    Ce squat a hébergé jusqu’à 250 personnes ces dernières années, en grande partie des habitants de l’avenue de Muret qui cherchaient un refuge après l’incendie du précédent squat. Il a été le théâtre d’une rixe violente l’an dernier qui s’était achevé par la mort d’une personne d’une vingtaine d’années, décédé après avoir reçu des coups de couteau.

    Source https://www.20minutes.fr/faits_divers/faits-divers-toulouse/4022865-20230210-toulouse-incendie-grand-squat-mirail-soixantaine-personnes-evacuees

     

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  • En Inde, deux morts lors d’une manifestation contre les propos sur Mahomet

    La police qui a ouvert le feu sur la foule a par ailleurs arrêté 130 personnes. Les manifestants protestent contre des propos du Premier ministre critiquant la relation entre le prophète et sa plus jeune épouse.

    Des étudiants à New Delhi, le 10 juin. REUTERS/Anushree Fadnavis
    Des étudiants à New Delhi, le 10 juin. REUTERS/Anushree Fadnavis

    Le 11 juin 2022 à 09h59

    La colère a submergé le monde musulman depuis la semaine dernière, lorsqu’une porte-parole du parti du Premier ministre Narendra Modi a critiqué la relation entre le prophète et sa plus jeune épouse, Aïcha, lors d’un débat télévisé.

    Après la prière du vendredi, des musulmans sont descendus en masse dans les rues de l’Inde et des pays voisins pour condamner ces propos, et la police a ouvert le feu sur la foule dans la ville de Ranchi, dans l’est du pays.

    « La police a été forcée d’ouvrir le feu pour disperser les manifestants et certains ont été atteints par des balles, ce qui a conduit à la mort de deux personnes », a déclaré un policier qui a requis l’anonymat à l’AFP à Ranchi. Plus de 130 autres ont par ailleurs été arrêtées lors de ces manifestations organisées par des musulmans pour protester contre des propos jugés insultants pour Mahomet.

    Couvre-feu

    Selon les policiers, les manifestants ont défié leurs ordres de ne pas marcher d’une mosquée vers un marché et lancé des bouteilles cassées et des pierres lorsque la police a tenté de disperser le rassemblement. Les autorités ont coupé les connexions internet dans la ville et imposé un couvre-feu.

    La police de l’Uttar Pradesh a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser au moins un rassemblement, après que plusieurs manifestations ont eu lieu dans cet État du Nord.

     

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